STOP à l’occupation illégale de l’école ERLANGER !
Actualité
Mise à jour le 18/04/2023
Depuis 16 jours,
l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5
associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et
Tara. Cette occupation est illégale.
Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la
négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et
propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.
Après l’occupation
pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est
une fois de plus dépassée par la
situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200
jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le
protocole d’évaluation de l’âge de ces « mineurs isolés » pourtant validé par
le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel.
Les 200 jeunes dits «
mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la
grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la
loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé
un recours devant le Tribunal pour Enfants.
Sur place, ces 200
jeunes vivent dans des conditions sanitaires
et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces
locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait
courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques
d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.
Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents
de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs
fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni
de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.
Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin
immédiatement à cette occupation illégale et
nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités
en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant
que l’État ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion
des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales
ne feront que se répéter.
Enfin, nous regrettons
qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du
gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les
risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser.